La tension monte d’un cran dans l’industrie de la K-pop alors que HYBE riposte face aux actions juridiques de Min Hee Jin, l’ex-PDG d’ADOR. Suite à son licenciement controversé, Min Hee Jin a déposé une injonction pour sa réintégration aux postes de PDG et de directrice interne d’ADOR, provoquant une réaction ferme de HYBE.
Dans un communiqué du 13 septembre, HYBE affirme : « L’accord entre actionnaires liant HYBE et l’ancienne PDG Min Hee Jin a déjà pris fin. Une fois l’accord résilié, ses effets juridiques sont caducs. Une action en justice a été intentée pour confirmer la résiliation de cet accord, et nous attendons la décision du tribunal. »
HYBE insiste sur le fait que la décision de limoger Min Hee Jin a été prise de manière indépendante par le conseil d’administration d’ADOR, sans lien avec HYBE ou l’accord entre actionnaires. L’agence exprime son regret face à l’attitude de Min Hee Jin, qui ne respecterait pas la décision du conseil d’ADOR, alors qu’elle a longtemps mis en avant l’importance de la gestion indépendante de la société.
Cette situation tendue fait suite à l’annonce du 27 août par ADOR, indiquant que Min Hee Jin ne serait plus PDG mais conserverait son rôle de productrice pour NewJeans en tant que directrice interne. En réaction, les cinq membres de NewJeans ont organisé un live sur YouTube le 11 septembre, lançant un ultimatum à HYBE pour réintégrer Min Hee Jin comme PDG avant le 25 septembre.
Alors que l’industrie retient son souffle, cette affaire soulève des questions cruciales sur la gouvernance des labels de K-pop et l’équilibre délicat entre créativité artistique et gestion d’entreprise. L’issue de ce conflit pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir d’ADOR et potentiellement sur l’ensemble de l’écosystème de la K-pop.