Le différend entre le groupe phénomène NewJeans et leur agence ADOR prend une nouvelle tournure. Après l’annonce choc de la rupture de contrat par les membres du girl group le 29 novembre dernier, c’est au tour d’ADOR de contre-attaquer sur le terrain juridique.
L’agence a en effet révélé avoir intenté une action en justice le 3 décembre auprès du tribunal central du district de Séoul. L’objectif ? Faire confirmer par voie légale la validité des contrats exclusifs qui lient ADOR aux artistes de NewJeans.
Dans un communiqué officiel, ADOR explique sa démarche : ‘Cette décision inévitable a été prise pour clarifier auprès des artistes et des diverses parties prenantes que les contrats exclusifs entre l’agence et l’artiste ne peuvent être légèrement résiliés sur la base de revendications unilatérales.’
L’agence souligne également l’importance de préserver les fondements de l’industrie K-pop, bâtie sur une relation de confiance entre artistes et agences. ADOR exprime sa préoccupation quant aux potentielles conséquences d’une rupture de contrat non fondée, qui pourrait entraîner ‘des dommages inattendus et de la confusion parmi les acteurs de l’industrie, tant au niveau national qu’international’.
Malgré cette action en justice, ADOR affirme que sa position concernant la poursuite de sa collaboration avec NewJeans reste inchangée. L’agence souligne la nécessité d’un dialogue sincère avec les artistes pour résoudre tout malentendu, bien qu’elle déplore n’avoir pas encore eu l’occasion de communiquer directement avec les membres du groupe.
Cette affaire met en lumière les tensions qui peuvent exister dans l’industrie K-pop, où le succès fulgurant d’un groupe comme NewJeans peut parfois conduire à des situations complexes entre artistes et agences. L’issue de ce litige pourrait avoir des répercussions importantes sur la façon dont les contrats sont perçus et gérés dans l’industrie du divertissement coréen.