Le feuilleton judiciaire entre Min Hee Jin et HYBE continue de tenir en haleine l’industrie de la K-pop. La demande de l’ancienne PDG d’ADOR pour être réintégrée à son poste a été rejetée par le tribunal de district central de Séoul le 29 octobre, marquant un nouveau tournant dans cette affaire qui secoue le monde de la musique coréenne.
Cette décision fait suite à la requête déposée par Min Hee Jin en septembre, demandant une injonction pour convoquer une assemblée générale extraordinaire des actionnaires et la réintégrer en tant que directrice interne et PDG d’ADOR. Bien qu’ADOR ait tenu une réunion le 17 octobre pour la renommer directrice interne, le poste de PDG est resté vacant.
Le tribunal a justifié sa décision en expliquant que les revendications de Min Hee Jin ne répondaient pas aux exigences légales pour constituer un motif d’injonction. HYBE, la société mère d’ADOR, a accueilli favorablement ce jugement, déclarant : « Nous sommes reconnaissants de la sage décision du tribunal. Nous saisirons cette opportunité pour ramener ADOR à la normale, faire progresser notre système multi-labels et faire de notre mieux pour soutenir les activités de nos artistes. »
Cependant, Min Hee Jin ne baisse pas les bras. Elle maintient qu’un accord entre actionnaires lui garantit un mandat de cinq ans en tant que PDG. « Cette décision ne signifie pas que le tribunal a accepté les affirmations de HYBE », a-t-elle déclaré, exhortant l’entreprise à respecter les termes de l’accord pour le bien de NewJeans et d’ADOR.
Cette affaire met en lumière les tensions qui peuvent exister dans l’industrie de la K-pop, où le contrôle créatif et la gestion des talents sont des enjeux cruciaux. Alors que le conflit entre Min Hee Jin et HYBE se poursuit, les fans et l’industrie restent attentifs aux développements futurs et à leur impact potentiel sur ADOR et ses artistes, notamment le groupe phénomène NewJeans.